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RUE DROUIN
De la place du Colonel Driant à la rue des Fabriques
Cette rue, comme la rue des Fabriques qui la prolonge, suit le tracé des anciens remparts de la Ville Neuve de Charles III, construits, vers l’Est, en 1605. II n’y eut longtemps, dans ce quartier de la ville, que des jardins, le long du chemin de ronde. Au début du XVIII° siècle, les remparts furent détruits, en application du traité de Ryswick (1697), et on construisit à leur place, sous Léopold, un simple mur d’enceinte. C’est à cette époque que furent tracées les rues Drouin et des Fabriques, le long de ce mur d’enceinte. Ancien nom :rue de la Paille-Maille. Deux explications peuvent être données à ce vocable 1) C’est à cet endroit que l’on venait jouer, au XVII° siècle, au jeu de mail (en italien : palla maglio), à l’écart des habitations de la VilleNeuve ; 2) Le quartier étant très pauvre, on l’aurait désigné du nom de Paille-Maille, parce que ses habitants n’avaient, disait-on, ni paille ni maille... Cette rue fut aussi appelée rue des Jardins (à cause des nombreux jardins qu’elle traversait). Dénommée en 1878. Les Drouin sont une illustre famille de sculpteurs lorrains : Siméon, fessé, Nicolas et Florent. Le plus connu est Florent Drouin le Jeune (1540-1612) : architecte et sculpteur de Charles III, il sculpta la Cène de Saint-Epvre (Musée Lorrain), le Mausolée du Cardinal de Vaudémont (Chapelle des Cordeliers) ainsi que les basreliefs des portes de la Citadelle et SaintGeorges.