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RUE GILBERT
De la rue Saint-Jean à la rue Blondlot
Cette rue de la Ville Neuve de Charles III a subi de nombreuses transformations. Elle était, à l’origine, la quatrième Grande Rue, et ne formait qu’une seule artère avec la rue NotreDame. Au Sud, elle allait jusqu’à la rue Cyfflé, au Nord jusqu’à la place Dombasle. Sur ce côté Nord, elle devint une impasse, en 1803, lors de la transformation des couvents des Minimes et de la Visitation en Lycée : ces deux maisons religieuses, qu’elle séparait, furent réunies en un seul établissement, fermant l’accès de cette rue sur la place Dombasle. En 1882, le percement de la rue Blondlot redonna une issue à la rue Gilbert, qui, d’impasse, redevint rue. Anciens noms : rue Notre-Dame. Rue des Minimes (nom du couvent qu’elle longeait 1 -à.voir rue Chanzy). A la Révolution, elle fut rue d’Assas (le chevalier d’Assas, héros « qui pour sa patrie se dévoua à la mort »). Impasse du Lycée en 1830. Dénommée en 1867. Nicolas Gilbert (1750-1780), né à Fontenoy-leChàteau (Vosges), fils de cultivateurs, poète, écrivit de nombreuses satires, des odes, des pièces lyriques et des pièces de circonstances. Il tenta vainement sa chance à Paris, où il mourut accidentellement, d’une chute de cheval.