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 RUE LACORDAIRE 
De la rue Sainte-Anne à la rue Jeannot

Rue créée au début du XVII° siècle, après le reculement des remparts de Charles III (1605) vers l’Est. Elle eut alors pour fonction de relier les deux axes principaux du nouveau quartier créé à l’Est de la Ville Neuve, les rues Jeannot et Sainte-Anne. Cette rue, la rue des Sueurs Macarons et la rue des Orphelines ne formaient, à l’origine, qu’une seule et même rue. Des concessions diverses faites par la ville au XIX° siècle (agrandissement de la Maison des Orphelines, aujourd’hui SainteElisabeth, et agrandissement du couvent des Dominicains) entraînèrent une rupture dans l’alignement initial des rues. Le couvent des Dominicains fut installé dans cette rue en 1843, par Lacordaire (entrée primitive par la rue Sainte-Anne). L’église fut construite en 1866, dans le style néo-gothique. A noter que l’ancien couvent des Dominicains se trouvait, avant la Révolution, dans la rue actuelle des Dominicains. Anciens noms : rue derrière les Tiercelins, rue des Orphelines. A la Révolution : rue Confucius, rue de la Gendarmerie. En 1889, rue Crevaux. Dénommée en 1943, après le « transfert » de Jules Crevaux à son emplacement actuel : on estima en effet, à juste titre, que Lacordaire serait davantage à sa place dans la rue où se trouve le couvent qu’il avait fondé. Le père Henri-Dominique Lacordaire (18021861), né en Côte-d’Or, fut d’abord avocat, avant de devenir prêtre. Catholique libéral, il fut célèbre pour ses prédications à Notre-Dame de Paris. Il fut surtout, à partir de 1839, le restaurateur de l’ordre dominicain en France et fonda, à l’endroit actuel, le couvent des Dominicains en 1843.

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